Progrock blog Yesiam - Des sautes d'humeur saupoudrées de rock progressif et de prose sans prétention le tout agrémenté de quelques photos..

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mercredi, février 20 2013

Bienvenu dans mon blog!!!!

C’est sans prétention aucune que j’ai voulu par ce blog partager mes passions, ma prose (eh ! Pas mon prose !) , mon regard sur la vie acéré comme un sabre de samouraï, mes billets d’humeur (bonne ou mauvaise d’ailleurs) et mes coups de cœur musicaux. Et puis, quelques photos pour vous aérer la tête et, du moins je l’espère, vous surprendre par quelques images qui évitent …les clichés.

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, de quelque nature qu’ils soient ; pour me contacter andyesiam@free.fr , bon vent à tous dans ces temps bien agités !

Bienvenu à bord, je vous souhaite le plus agréable des voyages.

mardi, février 14 2012

Salut aux passionnés de prog et ....à tous

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Une prise de contact pour vous faire part de mes racines musicales et de mon attachement à un genre musical que je n'ai jamais délaissé. A mon adolescence une formidable effervescence musicale se faisait jour; un peu fatigué des Beattles et des Rolling stones, et je ne parle même pas de la varietoche franchouillarde qui me sublimait mon acné, me chance a été de connaître une bande de fous qui, comme moi, commandaient, au pif, à Paris des disques dont les groupes nous étaient parfaitement inconnus. Début des années 70, la grande claque (même pas mal!); premières rencontres de folie, Pink Floyd, Yes, Genesis, Crimson King, tec.... mais aussi Deep Purple, Uriah Heep, Can, les Stooges, Led Zep, etc..... Très vite, la route de ma vie musicale a suivi parallèlement la voie du prog et la voie du hard. Le hard pour ces moments de délires et de défoulement dont mon énergie se nourrissait goulûment; le prog pour mon être intérieur avide d'émotion, d'introspection, de recherche de soi, de ses frissons et de ses larmes que, seules, vous arrachent ces formidables reprises musicales, ces breaks qui vous chatouillent au fond des tripes. Bien des années après, cette drogue progressive m'imprègne tout le corps et l'esprit; il n'est pas rare que je mette à pleurer en m'injectant encore et encore des substances progressives qui ne perdent jamais de leur bienfaisante efficacité. Je ne suis pas un nostalgique et puise à toutes les sources de cette musique quelle que soit l'époque, l'origine ou le genre: il y a tant à vivre d'émotions et de rencontres riches! Je veux partager avec vous cette passion et apprendre encore à connaître des facettes progressives inconnues.

long life au prog!!!!!!! 31-YesKeysSpare_jpg.jpg

dimanche, février 20 2011

Suis ours et de ...mauvais poil

La couverture de Marianne de cette semaine m'a hérissé le poil! "Qui pouvait l'imaginer? 750 euros par mois! Six millions de salariés doivent s'en contenter!" Et pourtant nos politiques s'illustrent tous les jours par de nouvelles frasques qui frisent l'indécence et .. me défrisent (toujours une histoire de poils!). Les voyages extraordinaires de MAM, les cigares du pharaon blanc, les stylos en or d'un porte plume socialo, les petits comptes suisses entre amis (sans réglement, bien sûr), l'impayable Berlusconi bunga bunga chez nos voisines transal..pines et j'en passe et des plus sordides, obligent à penser que nos dirigeants (présent ou à venir) ont perdu tout sens de la réalité. Va falloir ouvrir les yeux mesdames et messieurs, car ce qui se passe en ce moment dans le monde n'est pas loin de se reproduire dans nos pays cotés AAA par des boursicoteurs qui vont finir par se faire couper les bourses. Loin de moi l'idée de me dresser en justicier ou en donneur de leçons à 2 balles, ce qui se passe aujourd'hui me rappelle ce que Victor Hugo déclamait par l'intermédiaire de Ruy Blas l'espagnol et je trouve ces quelques extraits d'une justesse terrifiante:

"Bon appétit, messieurs ! – Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon deservir, serviteurs qui pillez la maison ! Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure, L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure ! Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts Que remplir votre poche et vous enfuir après ! Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !" ..................................................................... "Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! – Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie, Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie, Le peuple misérable, et qu'on pressure encor, À sué quatre cent trente millions d'or ! Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! ... – Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres, Vont battant le pays et brûlant la moisson. L'escopette est braquée au coin de tout buisson. Comme si c'était peu de la guerre des princes, Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces, Tous voulant dévorer leur voisin éperdu, Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !"

Bon, l'ours repart en hibernation!!!!!!!

Palast orchester and Max Raabe

En cette fin d'après midi dominicale bien grise, en état d'inactivité récupératrice, je me suis mis à zapper dans l'univers insondable (souvent de conneries!) de la TV. Eh bien, bonne pioche, je suis tombé sur Arte (même pas mal!) sur un concert de Max Raabe et du Palast orchester; un revival des années 20 et 30, un orchestre merveilleusement en place, des musiciens nickel et LE chanteur avec sa voix harmonieuse et sa tonalité de voix qui fleurent bon le 78 tours d'antan. C'est kitch, c'est booooonnnnnnnnnnnnnn!

J'ai passé un super moment de détente, de fraîcheur, de talent et je reste encore sous le charme de cette prestation; l'interprétation des reprises de l'époque est totalement blufante et que dire de certains titres plus récents réinventés par ce combo; ce qui cotoyait la musique dinosaure devient quasiment avanguardiste! Oyez les reprises de Sex bomb de Tom Jones, Super trooper de Abba et même We will rock you de qui vous savez! Amazing, is'nt it!

mercredi, février 9 2011

Rock Prog - GLASS HAMMER "If"

Alors là, le "marteau de verre" américain frappe très fort! Si on ne peut qu'aimer dans leurs albums précédents Chronometree, lex rex ou the inconsolable secret (là j'avoue avoir un grand faible), ce dernier opus éléve le groupe au rang de maître prog tant la recette magique est au rendez vous. Ma première impression a été de situer cette galette entre le "tales" et le "going for the one" de qui vous savez (Yes i am), d'écouter, que dis je de savourer goulument, un de ces ovnis prog qui vous améne dans la galaxie des bienfaisantes étoiles progressives. Un voyage magistral qui nous satellite autour de la constellation de la maestria et qui me ravive l'âme! Tout n'est pas perdu ici bas si des artisans de ce calibre arrivent encore à nous chavirer de plaisir avec une telle générosité! Bon, je vais arréter de beurrer la tartine dans tous les sens mais force est de constater que Glass Hammer sublime l'influence de son maître, YES himself. Le nouveau line up inclu un chanteur prénomé Jon (ça ne s'invente pas) et ses parties de chant ont été soigneusement mixées, d'égale contribution avec les instruments. La production est nickel et les 6 titres nous délivrent au final un arc en ciel d'intelligence musicale et de cohérence artistique. La qintescence est atteinte, à mon humble envie, avec le dernier titre "if the sun"; longue suite de 24' (et je n'ai pas le syndrome du morceau marathon) qui nous arrache de notre condition de térrien, et qui nous met alternativement sous perfusion symphonique, jazzy, voir acoustique. Dans nos veines coule alors cette mystérieuse substance salvatrice qui nous tire de nos turpitudes et sublime en nous le meilleur de l'être, l'âme et le coeur!

Mes Pyrénées

Pyrenees.jpg Ah qu'il est bon de retourner à ses racines ! Un bled paumé face aux Pyrénées centrales, une semaine ou, près de ma maman, je me suis ressourcé, ivre de quiétude et de sérénité.

Mes activités principales ? La pêche d'abord ; la rivière passe devant chez moi et les truites me font des clins d'œil en mouchant effrontément au nez et à ma barbe ! Pas de chance cette fois ci, les eaux sont trop hautes, résultat d'un hiver riche en neige et d'une fonte interminable qui grossit les flots de ces impétueux torrents que sont la Pique, l'Ône et la Garonne. Rendez vous est pris pour le mois d'août ou mes rencontres avec dame truite seront, je le pressens, fructueuses ; ne vous inquiétez pas, au plaisir d'une capture succède le relâcher de la bête en pleine santé. No kill ! Les champignons ensuite, de longues ballades en foret à la recherche, d'abord de soi même, et ensuite de cèpes succulents. Ah les premiers bolets du mois de juin, soigneusement planqués sous la luxuriante couverture végétale des sous bois ! La photo enfin, non pour immortaliser cette nature que nous détruisons inexorablement mais pour capturer ces instants magiques qui figent un capital d'image intemporel pour les terriens que nous sommes.

La semaine prochaine, quel contraste ! 5 jours à Paris en formation ; vivre de diversité, que demander de plus ? La vie est partout et j'aime passer du condensé de chlorophylle à l'impitoyable CO2 des villes.

jeudi, février 3 2011

Une partie de toi égarée,

Je marche vers toi, je marche vers moi ; les sentiers de ma délivrance sont plus chaotiques à chaque pensée. Et le chemin continue dans le désert, ce désert avide de solitude dont ma seule présence semble rompre le fragile équilibre ; sable du temps, sable de feu souillé par mon impertinente quête. Les vagues de dunes déferlent sous mes pas maladroits, de doux vents violents assèchent ma soif du vide et je reste immobile sur les sables mouvants. Il n'y a plus d'horizon, le ciel devient d'une limpidité désespérante, ici, souffle l'esprit du pire des paradis ; de temps en temps passent des caravanes, silhouettes fantomatiques de mes fantasmes, et à chaque fois éclate dans ma tête la même requête, prends ma liberté ! Mais dans ce désert, tu n'es pas là, aucun grain de sable ne porte en lui la mémoire de ton empreinte ; alors, dans mon errance, il me semble que je te précède mais, comme ma vie, ma route n'a plus de sens. Je laisse, ici et là, pour te prévenir des gouttes de sel au goût de larme, sincères signatures et je reprends la piste que mon esprit déroule comme un tapis de certitude ; parfois, je me crée des mirages, alors de vertes oasis jaillissent du néant mais l'eau qui y dort n'a pas le reflet de tes yeux, l'odeur de ta tendresse or ma soif se nourrit de toi, prends ma liberté ! Mais toi marches-tu déjà ? As-tu en toi la conscience de mon existence ? Nous avons en commun de ne pas nous connaître ; un jour de chaque coté de la rive notre innéisme nous unira et un fleuve d'amour irriguera la sécheresse de nos vies. Je souhaitais conquérir ce désert et, au sommet de ma dune, il me semble seulement le subir mais c'est ici que je dois souffrir ton absence, libérer ta présence. J'entends parfois le murmure de ta source, fugace, fragile, et, dans mon cœur ces quelques gouttes de fraîcheur font déborder le vase de mon âme et je crains de ne jamais te rencontrer.

Je t'en prie, qui que tu sois, sois ! Dessines toi aux formes du bonheur, aux couleurs de ta passion, aux saveurs de tes défauts ! Existes toi, franchis tes barrières, crèves tes espoirs et consents par faiblesse à être forte pour moi, prends ma liberté ! Prends ma liberté comme une offrande inaltérée qui se meurt de ne point vivre encore entre tes mains ; dévores ma solitude comme je me gaverais de la tienne, tues moi d'amour pour me faire naître meilleur.

Tu sais, maintenant, je t'aperçois au loin, petit point noir à l'armure de foi. Que se taise le silence, il ne faut pas effaroucher l'alouette destin et je sème sur le sable d'autres grains de sable pour que perdurent ces instants et s'enlise le désespoir. Il est temps que je te parle pour ne rien te dire, la parole des hommes est des maladies la pire ; alors du bout de nos cœurs, ta main dans la mienne, laissons s'enchevêtrer les notes magiques d'une musique aux autres inaudibles. Prends ma liberté !

Tu m'as envahi sans un cri, je me suis insinué en toi sans un mot, ne faisons qu'un, riches de nos différences et nous serons, toi et moi, des millions enfin condamnés à s'aimer. Tu sais, t'écrire est sûrement ridicule mais je te sens si proche que mon esprit a vibré. Je t'espère comme les déserts nés d'océans immenses aux larmes asséchées de tant d'amour.

Poussière de vie

IMG_0731.JPG Au hasard d'une ballade, je n'ai pu resister à cette scène, impudiquement. Mon esprit a aussitôt vagabondé sur ces êtres magnifiques, poussières de vie étincelantes qui font couler leur existence dans le sablier du temps avec un unique et improbable bagage. Poussière, nous ne sommes que poussière et nous y retournerons quelles que soient nos peurs ou nos croyances. Que ton repos salutaire, à défaut d'être éternel, te procure un doux réconfort dans la dure simplicité de ton voyage en ce bas monde!

mardi, février 1 2011

La coo-cool zen attitude

Avertissement guignolesque : la philosophie coo-cool zen n'a aucune parenté avec les pratiques schizophréniques de note Sarko de président ; ce fringuant quinquagénaire, agité du bocal notoire, a lui recours au lexomil pour stabiliser son hyper activité destructrice ; toute allusion à ce comportement de décervelé serait maladivement douteuse et hors de propos.

Car s'il s'agit bien de philosophie, la coo-cool zen attitude peut être avantageusement élevée au rang de qualité suprème qui trouverait largement sa place dans les quatre livres de la sagesse de maître Confusius (né en 551 av. JC dans l'état de LU qui n'a rien à voir avec les biscuits du même nom !). Nul besoin de gourous (sauteurs quand ils sont de Caen), cet art de vivre s'insinue en vous dès qu'il y a accumulations d'emmerdes à n'en plus finir ; citons Pierre DAC, grand philosophe, dans une métaphore brillante : « Quand il tombe de la pluie, de la grêle, de la neige, des hallebardes et de la suie, on est tranquille parce que, après tout ça, qu'est ce vous voulez qui tombe ? .... Oui, je sais, mais enfin c'est rare ! » Eh bien, si comme moi, des seaux de m.... s'abattent sur vous, vous entrez en odeur de sainteté comme padowan du coo-cool zen. Plus prosaïquement, cela fait trois mois que les pépins physiques, une dépression, les mauvaises nouvelles tant professionnelles que personnelles forment l'équipage d'un bateau ivre, incontrôlable et incapable même de s'échouer tant le vent de la catastrophe a surgonflé ses voiles.

Réfractaire au suicide par principe et par trouille de la douleur (pensez donc j'ai déjà peur d'une piqûre de moustique!), je me suis initié à la coo-cool zen attitude.

1° précepte : Nous vivons une époque merveilleuse. Bannissez les mots crises, insécurité, société de merde, chômage, maladies vicieuses, état dépressif et totalitaire, malnutrition, misére, guerre, pollution, etc...... Nous vivons une vie rose sur une magnifique planéte bleue!

2° précepte : Le malheur est du bonheur en négatif. Quand tu rentres chez toi, essuie bien tes pieds pour te débarrasser des crottes de l'existence collées à tes grolles.

3° précepte : Ne pas contrarier les cons, les conforter même dans leur nid douillet garni de duvet d'imbécillité. Car, après tout, outre le temps perdu, un con vivant est plus intelligent qu'un intellectuel mort.

4° précepte : Bonne ou mauvaise, une nouvelle est une nouvelle. Quel ennui dans notre existence s'il ne se passait plus rien ! Super, encore une nouvelle! Ai contracté une blénoragie, youpieeeeee ! A ce sujet, avez-vous remarqué que vos supérieurs ont des têtes de gonocoques ?

5° précepte : Ne pas faire de projets sans la certitude qu'ils aboutissent. Vous éviterez ainsi les affres noirs de la déception et compatirez aux échecs des autres.

6° précepte : Se fâcher, c'est payer deux fois l'addition. Une première fois car cela demande beaucoup d'énergie ; une seconde, car après il faut se réconcilier. Putain, c'est dur ça quand il s'agit de quelqu'un que l'on ne peut pas blairer.

7° précepte : Aimez vous les uns dans les autres. C'est gratuit et ça fait du bien ! Qu'est ce que je suis en manque moi !

8° précepte : Le pire n'est pas à venir mais avenir. Les prochaines épreuves vicieuses de la vie glisseront moelleusement sur les écailles imperméables de l'indifférence la plus totale.

Bon courage à tous, je vous aime, vous êtes beaux, sympathiques, intelligents et vos vies sont merveilleuses !

jeudi, janvier 13 2011

La machine à bras

Vous le savez, la femme et l'homme ne sont pas programmés pour vivre seuls. Nous avons tous besoin d'un minimum d'attention, d'affection, de tendresse et finalement d'amour pour vivre confortablement dans nos petits cœurs ; vivant depuis quelque temps une solitude auto-consentie, eh bien, y pas à dire, je suis arrivé au bout de cette expérience et je me rends compte que je ne peux pas me passer d'un minimum vital de chaleur humaine. Je ne demande pas le grand amour pour demain, quoiqu'en y réfléchissant bien...., mais de cette douce sensation d'être pris dans des bras qui vous réchauffent le cœur et qui ne vous relâchent que quand, compressé de tendresse, vous ne pouviez plus respirer. J'ai rencontré, à mon boulot, une personne qui partage entièrement ce point de vue ; merci Sonia, ne pas se sentir seul dans le même feeling est déjà rassurant et ton idée fulgurante pour pallier nos manques affectifs est des plus pertinente ! Sachez, terriennes et terriens, que Sonia a inventé la machine à bras ! Chaque fois que vous rentrez chez vous, dirigez vous vers cette invention géniale qu'est la machine à bras ; elle refermera ces bras sur vous autant de fois que nécessaire pour vous faire évacuer toutes les tensions, les miasmes d'une journée de merde et, inlassablement, elle vous enlacera ! Un jour viendra ou vous la remettrez au placard car de vrais bras vous referont comprendre que la vie n'est pas peuplée que de machines ou de robots mais aussi d'êtres sensibles, habités de chaleur, qui réchaufferont votre âme et rallumeront le feu de votre cœur. La machine à bras, prix d'excellence à Sonia, génial inventeur, toute prête du prix Nobel, ça j'en suis sûr !

lundi, janvier 10 2011

Chapeau bas sana!

Aujourd'hui, j'ai envie de vous faire partager un passage d'un de mes auteurs préférés Fréderic DARD; j'eusse aimé écrire comme lui si j'avais une once de talent. Je suis en train de relire un San Antonio dont le titre est "la sexualité"; le passage que je vous propose parle du temps et des rencontres de la vie, vous le livre tel quel :

Le temps m'est venu d'avoir le temps. J'ai trop tellement fait la fine bouche avec lui! Trop minaudé, trop...temporisé. Il m'intimidait, le monstre, me blasait. Quel bout l'attraper? Comment laisser couler la rampe sous sa main sans se bruler la paume? Je le gaspillais de ne pas croire en lui, de mal oser le toucher. Soyez timide avec le temps et vous êtes foutus, roulés comme caillasse de torrent en crue. Il vous domine, vous malaxe dans son grand mépris. Je n'avais plus la force de réagir. C'était une vilaine noyade miséreuse, un bafouement de toute minute. Je sentais ma vie mal emmanchée dans la société. Je galopais à contre-voie. Ah, mes pauvres foutaises à jamais foutues! Le moment est venu de me filtrer la fumée pour en prélever les escarbilles. Ne restera plus alors de mon passé que la dérisoire poussière d'une urne funéraire. Cendre à disperser dans les eaux merdeuses du Gange ou à pomper de votre aspirateur! La vie est un entrelacs de rencontres. Des gens qui viennent et repartent de vous. Ainsi font font font les petites marionnettes : trois petits tours de con et puis s'en revont. Ceux qu'on aime plus sournoisement que les autres, catimineurs vicieux! Le temps (toujours) de vous aguicher l'âme, de se faire une place en vous, de vous devenir commode, qu'on les situe indispensables et voilà qu'il faut s'en dispenser. Ils vous meurent devant ou bien s'en vont se replanter ailleurs, dans d'autres terres ou d'autres culs. On arrive à un âge ou elles vous ballonnent, ces fréquentations. Te vous gargouillent bide et cerveau, vous criblent de cicatricesqui n'ont plus le loisir de guérir. Le passé tourne à l'état gazeux, comme les sels digestifs dans la flotte. Les peu bandeurs le rotent en douce, dans leur mouchoir; mais des certains, dont je suis, le mugissent à grand spasmes désordonnés. Ce sont les lions du souvenir. La mémoire est une maladie purulente dont on ne se soulage qu'en l'incisant.

Chapeau bas Sana!

samedi, octobre 30 2010

C'est halloween

Voilà bien une fête dont je me tamponne à vitesse grand V! Pas de justification pour ça, uniquement, je n'en ai vraiment rien à faire. Pourrai vous parler du coté mercantile, tout est bon pour faire du pognon (regardez les traders et leurs citrouilles en or), voir le coté un peu morbido-joyeux de cet événement, et bien non, décidément je ne me sens pas concerné, ni en bien, ni en mal! Alors, vous direz vous, pourquoi il nous casse les pieds avec halloween? Ce soir, on a sonné à ma porte et 2 adorables bambins sont venus m'effrayer pour m'estorquer des rires et des tonnes de bonbons! J'ai craqué, ils sont adorables et ils jouaient le jeu à fond; me suis dit qu'une part de gentillesse, de bonne humeur et une innocence non encore ravagée par les affres de notre société et bien, c'est que du bonheur! C'est frais, sincére, touchant, j'ai craqué je vous dit! z'ont été déçus ses petits démons craquants, j'avais rien à leur offrir (what a shame); j'ai rapidement improvisé, voulais pas rompre le charme, et leur ai dit de passer demain à 11h00 pour obtenir ces sucreries amplement méritées. Ceci se passait à 18h00, il est 21h00, j'en suis au sixième passage et 15 halloweeniens déchainés. Le plus rigolo, c'est que le dernier groupe bonbonphage a sonné, m'a fait hurler de peur et puis, avant que j'ai le temps d'en placer une, m'a dit : "On sait, on doit venir demain à 11h00!" Le siècle de la communication accélérée a encore frappé. Demain à la première heure, je dévalise le rayon confiserie à Leclerc, c'est juré!

lundi, février 9 2009

Rock Prog - MYSTERY "beneath the veil of winter's face"

Un souvenir douloureux pour moi que cet album! Il y a plus d'un an, j'ai été averti à 10 heures du décès de mon papa; j'étais dans ma voiture et suis parti directement dans les Pyrénées (depuis les Alpes). 800 kilomètres pendant lesquels vous pouvez vous douter de mon état d'esprit. Un seul CD à ma disposition, celui de MYSTERY que je n'avais pas encore eu le temps d'écouter, il a tourné en boucle pendant les huit heures du trajet! "Beneath the veil of winter's face" est le quatrième de MYSTERY, un groupe canadien, dont j'avais le premier album; sur ce premier opus, le fond était là mais j'avais été géné par la voix du chanteur que je ne trouvais pas en phase avec la musique proposée. Ce défaut est gommé sur leur dernier album, un nouveau chanteur à la voix chaude et harmonieuse a rejoint le staff est le néo prog proposé est de haute volée! Oh rien de bien nouveau, un mix de Marillion, IQ, Pallas et une connotation rock FM qui donne toute sa vigueur à l'ensemble. Claviers et guitares se retrouvent contributeurs à la même hauteur avec une base rythmique sans faille, basse et batterie. Les références nombreuses n'entâchent en rien le niveau de cette oeuvre tant on est surpris par ces petites touches qui nous tiennent en haleine et font de ce CD un album bien abouti! Ma sensibilité est toujours remise à l'épreuve quand je me repasse ce CD et un thème se nomme "voyage to the other side" qui me déchire encore le coeur; comment ne pas croire à une part de destinée!

vendredi, janvier 2 2009

02/01/2009 - Ouf 2009

A l'heure des bilans, il est clair que je ne suis pas prêt à exhumer le cru 2008, même pour y retrouver des empreintes biologiques susceptibles d'expliciter un tel fiasco ! Quelques scientifiques probablement sado-masochistes et mous du genou ont cru bon de rajouter une seconde à cette année cauchemardesque, qu'ils crèvent, à petit feu, à coup de bananes môles sur leurs cranes de dégénérés.

C'est donc en capitaine courageux que j'aborde les îles paradisiaques qui se dessinent en 2009 ; oubliée la tempête sous mon crane, dépassées les fortes dépressions qui m'ont fait dériver de ma route ! Au piloris les pirates colporteurs de dramatiques naufrages et pilleurs de trésors que nous ne reverrons jamais !

2009, une renaissance désirée, pas au forceps, un accouchement de bonheur à terme ; une envie de mordre dans la vie avec mon dentier enfin affûté ; je sens désormais l'énergie vitale courir dans mes veines, gonfler les voiles de mes espoirs, irriguer ma belle âme.

C'est décidé, l'an 9 sera un innommable carnage bienfaisant, pas de quartier même pour les fêlés du bocal, j'ai hissé les voiles, les grandes voiles, armé les canons jusqu'à la gueule, fais mes provisions de boulets d'amour et de bonne humeur !

La première salve salvatrice, je la réserve à Aurélie et Sonia ; haut les coeurs, magnifiques navigatrices, nous coulerons cette flotte d'imbéciles notoires, de briseurs de rêves (et plus pour moi!), d'oiseaux de mauvaise augure, de trous du cul procéduriers et autres malandrins nauséabonds qui nous ont pourri la vie à défaut de réussir la leur ! A boulets rouges sur nos moments de découragement et de vague (voir tsunami) à l'âme !

A l'abordage, vaillant équipage, rien ne nous résistera ! On amènera avec nous tous ceux qu'on aime pour les préserver des affres des ports glauques, les câliner et partager notre butin, des joyaux de bonheurs, des pépites de rires délire, des pierres précieuses d'amitié, d'amour.

We are back et d'équerre, le sabre entre les dents, le bonheur en étendard ! On va vous en faire chier un max car on est beaux, intelligents, positifs et que nous oublierons, à fond de cale, ceux qui ressemblent à des fonds de slips après la tentative de record du monde du plus gros mangeur de cassoulet.

vendredi, octobre 31 2008

La crise des subprimes pour les nuls

Une explication simple pour ceux qui ont du mal à comprendre!

Ginette a une buvette à Abondance au fin fond de la Haute Savoie; pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidéles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu qu'elle vend à crédit, Ginette voit s'accroitre sa fréquentation et, en plus, peut augmenter les prix de base des boissons. Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les ardoises du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables et commence à faire crédit à Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie. Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre. Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent ,au NYSE, à la City de Londres, aux bourses de Paris, Francfort, etc... , à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c'est à dire, les ardoises des ivrognes à Ginette). Ces dérivés sont alors négociés pendant des années, comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux, sur les marchés financiers de 80 pays. Jusquau jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Ginette n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.

La buvette de Ginette fait faillite! Et le monde entier l'a dans le cul.........

samedi, octobre 18 2008

L'écureuli perd ses noisettes

Stupeur, même la caisse d'épargne boursicote, 600 millions d'euros de perte, autant de noisettes que les épargnants risquent bien de supporter. Supporter, supporter! Oui c'est bien ça le problème, je ne supporte plus ce milieu de délinquants qui dans la même journée achétent et revendent n'importe quoi (même leur propre mère , suis sûr!) pour se faire des couilles en or. Et bien l'écureuil s'est fait émasculer, dur, dur pour faire des petits; pas de panique les coupables seront chatiés et vos éconocroques préservées! Mare de ce pognon virtuel qui compose l'atmosphère des bourses (pas des miennes!), qui fait la fortune de marchands de vent et de traders pétomanes se gavant de plus-values (PS: un pétomane est aussi un marchand de vent).

Bon ben, vais retirer 20€ pour aller faire mes courses!

mercredi, octobre 8 2008

La crise, quelle crise?

Ca y est, on a les deux pieds dans la merde! La crise financière sonne le glas de nos modéles de société et on se prend à croire qu'avant cette funeste nouvelle nous vivions heureux, épanouis dans un monde de richesse et de bien être. Pourtant jamais notre brave planéte n' a tourné aussi mal et les actionnaires de la terre, que nous sommes tous, doivent se poser les vraies questions. En cent ans nous avons quasiment épuisés les résérves de matières premières, l'épée de Damocles de la pollution ne tient plus que par un fil ténu, la famine s'étend inexorablement, des peuples à l'abandon, en guerre. Et nous, en France, avec nos petites existences d'égoistes, de corporatistes de chacun pour soi, avons nous mesuré la véritable crise qu'est devenu notre modus vivendi. Merde, j'ai envie d'aimer, d'être aimé, de croire en l'autre, en nous; vais aller fumer une clope ou je vais m'énerver!